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La restauration - Attelage de Tradition


La Restauration - par Dominique Posselle

Les conseils qui suivent sont le fruit de 25 ans d’expérience, de concertation, de comparaison et d’observation, il est en effet délicat de vouloir établir des règles dans un domaine ou seuls bon goût et habitudes étaient de mise.

restauration

1ere étape :

Tout d’abord, il faut faire sur la voiture tous les travaux nécessaires : vérification de l’état des bois et des panneaux de placage remplacer si besoin, calage du train avant, remplacement des bandages, mise en place des équipements : timon, volée, brancards etc. …et quand tout est en ordre, le démontage peut commencer. Cela se nomme le montage en blanc.

2eme étape :

Démontage (et repérage)
Toutes les parties métalliques seront grenaillées et métallisées puis traitées contre la rouille, et enfin remontées. Pour les suspensions, ce travail s’effectue feuille par feuille.

3eme étape :

Le travail de peinture peut alors débuter :
Il semble important d’évoquer certaines évidences : comme on ne fait plus de feu en frottant 2 silex l’un contre l’autre on ne peut donc pas reprendre mot à mot les indications données dans le livre de FLEURY intitulé »la peinture en équipages » mais admettre, comme fut la conclusion d’une âpre discussion entre plusieurs restaurateurs exerçant depuis des décennies, que les restaurations actuelles ne sont que compromis (pas tous acceptables. )
Nous devrons donc nous procurer ce que l’on nous propose dans le commerce : enduits et peintures brillantes glycérophtaliques, pas de polyuréthane.
La première opération sera l’application d’un primaire puis d’enduit gras. . Ponçage !!!Et première couche de peinture, un peu diluée et. encore poncer. Puis repeindre et reponcer jusqu’à obtention du résultat souhaité.
Important : le ponçage de l’enduit se fait avec un papier de verre, grain 100 et 120, le ponçage de la peinture se fait avec un abrasif à l’eau grain 240 au début et de plus en plus fin en finissant par du 1200. Il faut nettoyer les surfaces poncées avec un tampon d’essuyage que l’on achète chez les revendeurs de matériel pour carrosserie.

Quand après ponçage vous n’avez plus de « moutonnage »c'est-à-dire que la couleur est uniforme et matte, vous pouvez faire les filets et vernir. Il faut au moins 3 couches de vernis, poncées à l’eau pour avoir un résultat valable.

Quelle couleur utiliser ?

Les rouges et les jaunes étaient appréciés surtout pour les voitures de sport car les retouches faciles à faire, mais toutes les couleurs sont possibles :sous Louis Philippe, les couleurs sont très vives et joyeuses(le mail phaéton d’Uzes était peint orange filets crème), sous Napoléon III , les voitures sont plus sombres :bleu ou vert foncé, filets assortis, quelquefois ton sur ton. Autrefois les familles qui possédaient des voitures avaient leurs couleurs, dans ce cas, le choix est dicté. Maintenant nous pouvons en décider.
Toutefois, si les couleurs d’origine sont encore visibles, il est souhaitable de les reproduire.

Comment peindre et rechampir ?

Le train avant( y compris les cales qui se trouvent entre les gueules de loup), les roues, les brancards , le timon, la barre de volée, la suspension sont de la même couleur, les essieux peuvent être dans le même ton ou noirs. Les boulons reliant les ressorts peuvent être amenés à être vérifiés et remplacés, il est donc souhaitable de les peindre en noir.
Autrefois les carrossiers français peignaient les parties métalliques en noir, il n’en va pas de même pour les anglais et les américains.
A de rares exceptions prés la caisse est toujours noire ainsi que les moulures qui entourent les panneaux qui eux sont peints soit de la couleur du train ou bien d’une deuxième couleur assortie. ( si on admet que le noir n’est pas une couleur)exemple :la rotonde d’un phaéton :elle peut être soit de la couleur du train ou bien d’une couleur différente et assortie. .

4eme étape
Les filets

Sous NAPOLEON III les voitures fortement moulurées étaient ornées d’une large bande bordée de chaque coté d’un filet plus mince. On trouve ces 3 filets de chaque coté des jantes ainsi que dans les rais et sur le moyeu. Une petite flamme bordée d’un filet complète cet ensemble en façade des rais.
Les voitures de sport sont généralement rechampies plus sobrement : une bande de chaque coté des jantes, sur les moyeux, les lames de ressorts, brancards timons et barre de volée et une flamme sur les rais en façade uniquement. Pas systématiquement sur sellette et lissoir. Quelquefois à l’intérieur des rais.
Quand le pare-crotte et les ailes sont en bois ils sont toujours peints en noir et ne sont jamais ornés de filets.
La frète ainsi que le cordon opposé à cette frète sont noirs, pas le cordon métallique qui pourrait être près des rais qui lui doit se faire oublier. (Donc peint comme la roue)
Sur la moulure, soit de phaéton, de coupé ou autre, le filet ne doit pas être au milieu de la baguette, mais sur les bords.
En France les pièces tel que pontets, arrêtoirs et embouts de brancards étaient toujours en métal noir, quelquefois en maillechort après 1900, mais pratiquement jamais en laiton.
C’est pour des raisons de commodité que les restaurateurs se sont procuré les reproductions en laiton qui sont à leur disposition , ceci n’est pas juste, il faut donc y penser et l’éviter. De même , les crapauds de timons sont soit noirs soit en acier poli, bien plus tard nickelé.

Voir : les voitures vernies

5eme étape
La sellerie

Elle varie selon les goûts et les voitures.
Drap de laine, cuir noir, quelquefois vert ou marron, Bedford et whipcord même le velours à grosses cotes sont les matériaux utilisés pour recouvrir les coussins et capitonner les dossiers de la plupart des voitures.
Ce que les américains utilisent très souvent pour garnir grands breaks, coachs, dog carts et tandem (les voitures les plus sportives) se nomme « tapistery « est une sorte de’ moquette’ que l’on peut se procurer à grands frais mais qui est du plus bel effet et d’une grande résistance. Tout porte à croire que ce produit est d’origine française.
Satin et soie seront réservés aux voitures de gala, coupés, berlines, calèches et autres voitures à 8 ressorts.
Le cuir de porc est très résistant, c’est la raison pour laquelle il était utilisé sur les omnibus, les voitures de chasse ainsi que les drags pour la sellerie extérieur et les road coachs.
A ce jour, je ne connais aucun fournisseur de moleskine, matériau utilisé pour l’arrière des pentes, l’arrière des dossiers, le dessous des coussins, les capotes et les coussins faits à peu de frais.

Les dossiers sont recouverts du même matériau que celui utilisé pour la sellerie sauf certaines voitures de sport qui pouvaient avoir une sellerie en drap et des dossiers en cuir. Parfois l’arrière du dossier est recouvert :dans ce cas toujours en cuir et toujours noir , jamais de drap.
Un coussin de fabrication traditionnelle est toujours passepoilé et boutonné, garni de crin végétal ou animal, souvent les deux : en effet le crin animal ‘marque’ moins à travers les cuirs ou le drap. Jamais de mousse.
Les voitures tel que coupé, milord , omnibus, landaus etc... seront plus volontiers équipées d’une cale de cocher (un caisson en bois) les voitures de sport d’un coussin de guide garni de crin et maintenu par des courroies.

Habiller le plancher d’un linoléum noir ou caramel fait également partie du travail du sellier, autrefois toutes les voitures soignées étaient ainsi revêtues. Ce linoléum est collé et cloué puis recouvert d’un tapis de caoutchouc à pointe de diamant amovible, maintenu par des clous à grosses têtes. Des petits entonnoirs en laiton sont installés à travers ce linoléum et à travers le plancher afin d’assurer l’écoulement de l’eau.

Une trame en toile de jute, enduite et imprimée de motifs divers (fleurettes, cannage etc. …) Pouvait aussi être utilisée pour garnir les planchers et surtout les parois verticales (ex : à l’arrière d’un phaéton). elle sera rebordée cuir dans la partie visible à bord franc.
Le timon est le plus souvent garni d’un rembourrage constitué de paille ou de tapis et recouvert de cuir. ce rembourrage est situé dans la partie centrale, quelquefois en deux garnitures : une à l’avant l’autre plus en arrière espacée d’environ 25 cm.

Les brancards sont également gainés de cuir de l’embout (noir !!)Jusqu’à environ 55 cm puis environ 20cm plus loin une nouvelle garniture de cuir supportant le pontet du reculement (de 16cm puis environ) 50cm plus loin on peut trouver une dernière garniture de 15 cm pour la barre de fesse.
Les barres de volées reçoivent également l’attention du sellier garnisseur : il est en effet facultatif mais de bon ton de garnir les poupées (ou paumelles), il est par contre indispensable d’avoir des semelles de cuir, surpiquées ou non, clouées sur la barre évitant ainsi l’usure que provoquerait le frottement des traits sur la peinture.
Les galeries de sièges des voitures luxueuses étaient gainées de cuir que l’on vernissait, tout comme on vernissait le cuir des pare-crotte et des ailes. Nous en voyons maintenant le résultat : en effet, le travail antagoniste des vernis successifs provoquait ces boursouflures et craquelures de surface qui donnent tant de charme aux voitures dans leur jus mais que les propriétaires d’autrefois n’ont sûrement pas connu dans cet état.
Il faut savoir que le cuir verni tel que nous le connaissons n’existait pas, il s’agissait autrefois d’un cuir qui était verni et reverni…(des publicités anciennes proposent du verni pour cuir !)
Le cuir dit’ verni’ que l’on peut se procurer maintenant est obtenu par un procédé proche de la plastification, ce compromis n’est pas acceptable et une restauration bien comprise ne doit pas utiliser ce produit de conception trop moderne pour ce que l’on veut entreprendre.

Les capotes et tabliers

Les capotes :

Elles sont en cuir ou bien en toile épaisse. La toile enduite de vinyle (skaï) est à bannir totalement et définitivement.
L’exécution de ce travail reste l’apanage de spécialiste. Il ne s’agit pas, comme on le voit très souvent, de poser 3 cotés verticaux et de couvrir par un 4 eme cuir surpiqué :ce travail ne convient pas du tout , malheureusement, les voitures importées ou bien restaurées par des artisans, ( fussent ils excellents , mais non initiés à ce travail ) sont ainsi faites.
La première opération est de monter et ajuster le ciel en drap.
La seule et unique façon de faire une capote est la suivante : l’assemblage du dessus est cousu à l’envers et les deux coutures verticales, à l’arrière doivent être recouvertes par un cuir les rebordant , et qui ne peut qu’être cousu main.

Reste le bandeau de cuir épais, rebordé de peau cloué au tiers supérieur par de la semence que l’on cachera par une baguette de laiton. Tout comme 3 autres baguettes de laiton dissimuleront les clous fixant le cuir sur la ceinture de la voiture.

Certaines voitures possèdent des compas intérieurs, Pas seulement des voitures équipées de capote en toile mais aussi des voitures luxueuses comme des landaus et ou des phaétons.
Ajoutons que nombre de ces capotes sont équipées d’un œilleton

Les pare crottes :

En bois sur certaines voitures de chasse ou plus modestes, ils sont en cuir sur les phaétons luxueux, les milords, coupés, landaus etc. …
Il s’agit, la aussi d’un travail de spécialiste habitué à cet exercice.
La couture se fait à l’extérieur et à l’intérieur de l’armature métallique et n’est jamais rebordée, à l’extérieur par ce ridicule « capuchon » de cuir que l’on peut observer sur les restaurations mal comprises.
Le cuir peut être verni par un artisan qui connaît le produit à utiliser pour ce faire, mais c’est une faute que d’utiliser ce cuir plastifié que l’on dit « verni »
Les ailes en cuir se font de la même manière.

Les tabliers :

Ils sont en cuir, et peuvent être soit :
Fixés à l’avant de la voiture, à la base du pare crotte les clous cachés par ce dernier, et s’accrochent au siège du meneur à l’aide de pattes en cuir percées d’un trou rond que l’on fixe sur des clous à grosses têtes eux-mêmes fixés sur la galerie ou la garniture du siège.
Ou bien :
Cloués sur une armature en bois, articulée à la base du pare crotte, permettant le relevage lors de l’accès et se rabattant en épousant le profil de la voiture : le meneur ainsi installé, et bien que préservé du froid et de la pluie se trouvant ainsi « prisonnier » dans sa voiture. On ne peut que vivement recommander d’éviter d’utiliser ce type de tablier, qui est toujours monté avec des axes le rendant amovible.
Voiture vernie
Bien que réussir un verni sur une voiture ne soit pas chose aisée cela est moins délicat que réussir une belle peinture. C’est la raison pour laquelle, et à de rares exceptions près, le verni était plutôt destiné aux voitures de service : governess car, rally cart, wagonette- tonneau à 4 roues etc.
Toutefois pour la fabrication des voitures destinées à être vernies, il était indispensable de bien choisir le bois car aucun rebouchage n’était possible et le ‘maquillage ‘difficile.
Avant de vernir, il est indispensable de préparer les fonds avec un produit nommé »fondur »destiné à boucher les pores.
Ensuite le travail commence :vernir , poncer(à l’eau), vernir poncer et ainsi de suite , sans oublier de prendre un abrasif à l’eau de plus en plus fin, de nettoyer entre les couches avec un tampon d’essuyage et pour un meilleur résultat de vous procurer(comme pour peindre) une combinaison en papier de manière à ne pas véhiculer de poussière, grande ennemie du peintre.
L’arrosage de la « cabine » est fortement recommandé,

Certaines voitures que l’on voulait plus chic étaient peintes en faux bois, puis vernies.
Le train de roues des voitures vernies peut lui aussi être verni mais le plus souvent il était peint.
Là encore, on retrouve les 2 couleurs dominantes : rouge et jaune.
On doit constater que dans la majorité des cas les filets sont discrets, se résumant le plus souvent à une flamme sur la façade du rai et un cordon sur les moyeux ; rien sur les lames
Sur un train de roues verni les filets peuvent être simples ou multiples voir à l’intérieur des rais. Le jaune refendu de brun est assez souvent constaté. mais le plus souvent, là aussi la sobriété était de mise.
Il convient d’être plus attentif lorsqu’on peint les ferrures : Bien sur si les roues sont peintes, le choix est dicté : ferrures noires. Par contre si tout est verni, vous pouvez opter pour un marron tête de nègre. et faire un filet sur les lames de ressort (pas indispensable), il sera alors de bon ton de peindre les lanternes de cette couleur.

L’entretien des voitures

Cela commence par la remise, qui doit être spacieuse, sèche et modérément éclairée.
Lavage à grande eau, la boue doit se détacher seule. Et pas en plein soleil en effet en séchant au soleil, l’eau laisse des traces. Il faut essuyer avec une peau de chamois.
Le brillant de la peinture se conserve facilement en frottant avec un vieux foulard de soie.
Concernant les essieux, il est recommandé de vérifier au moins tous les ans, 2 fois l’an dans le cas d’un usage intensif, qu’ils sont bien lubrifiés et que le joint de cuir fait parfaitement son office.
Les huiles pour moteur ont avantageusement remplacé celles utilisées autrefois et qui faisaient une sorte de cambouis.
De la graisse dite graphitée fera parfaitement l’affaire pour graisser le train avant, opération indispensable, de même la cheville ouvrière, qui elle sera plus volontiers huilée.
Il n’est sûrement pas superflu de rappeler qu’autrefois les voitures étaient, disait on, revernies chaque année. .
Ce qui implique que l’on faisait toutes les retouches avant de revernir. On changeait parfois la couleur, en repeignant sur l’ancienne, bien sur après l’avoir poncée.
La durée de vie d’une peinture sur une voiture n’est donc pas éternelle, car elle est subordonnée au soin que vous y apportez déjà l’appliquant puis aux conditions d’utilisation de cette voiture et enfin à la qualité de la remise et du climat, on constate en effet que nombre de voitures ayant séjourné en bord de mer sont plus endommagées que les autres.

Les accessoires

Utiles en leur temps, ces accéssoirs complètent les voitures selon la destination qu’on leur réserve :
Commune à toutes les voitures et indispensable : la crapaudine
Il existe plusieurs sortes de crapaudines : pour un phaéton et autre voitures à pare crotte, ces étui seront fixés verticalement contre ce pare crotte : les plus luxueux , munis de 2 orifices permettant de mettre le fouet soit verticalement, (ce qui comporte des risques lors du déplacement manuel de la voiture !!! )ou bien de manière oblique, le bout du fouet reposant sur le dossier.
Pour les voitures à coquille, le meneur posera sont fouet dans une crapaudine métallique, ornée dans sa partie supérieur d’une bague ciselée puis garnie de cuir, le plus souvent en porc, retenue à l’arrière du siège par des courroies identiques à la garniture, l’intérieur de ces crapaudines est équipé de 3 lamelles d’acier, elles mêmes recouvertes de cuir afin de maintenir le fouet verticalement. Comme toutes les crapaudines, le fond est percé, puis garni de caoutchouc évitant ainsi que la virole du fouet ne fasse du bruit et ne s’abîme.
. Parfois, et surtout sur les voitures d’origine américaines, cet étui est en bois, fixé par une patte vissée sous le siège.
Les crapaudines en laiton ou nickelées sont des reproductions qui ne devraient pas être utilisées en l’état.
Il est utile de compléter ces crapaudines, quand on équipe une voiture à coquille, par une douille fixée sur ce repose pieds, elle est faite comme la partie supérieur d’un étui de pare crotte, mais coupé en oblique.
Vous pouvez équiper d’ un panier porte parapluie en osier un tonneau ou bien un dog cart, un break … mais toujours fixé gauche car cette tradition nous vient du coaching en effet le guard montait du coté gauche et il était assis sur la gauche du siège des stage coach, donc sa trompe se trouvait dans l’étui fixé à gauche
Ces paniers sont à éviter sur un phaéton.
Par contre un panier porte gants en rotin fixé coté intérieur du pare crotte, une montre, un pince guide sont des objets qui peuvent garnir ces 2 types de voitures.
Dans les voitures fermées tel que coupé, omnibus, berlines, il n’était pas rare de voir des nécessaires, recouverts de maroquin et constitués de compartiments, sorte de vide poche, que les publicités désignaient sous le nom de cantines.
Ces cantines pouvaient contenir une montre, un miroir pivotant ou bien du petit matériel pour se manucurer ou se coiffer.

Les drags étaient soigneusement équipés : d’abord une montre de coquille, prés de la lanterne centrale, un fouet de rechange, quelquefois placé à l’avant du siège du meneur, derrière ses jambes !!Ou à l’arrière de la galerie du meneur.
Des poignées montoirs, en cuir fauve, afin de rendre l’accès sur ces hautes voitures, plus aisé. Un panier porte parapluie en rotin, fixé à gauche, parfois recouvert de cuir ; demi rond et plat coté voiture afin d’en épouser la forme, un étui soit de cuir ou de rotin pour la trompe utilisée à l’abord des carrefours.
Dans certains coachs on ajoutait un grand miroir à l’intérieur de volets de portière.
D’autres étaient équipés de toilettes... dissimulées sous le coussin.
Tous les coachs sont équipés de palonniers de réserve : un maître palonnier (ou sommier) et un palonnier, ils sont fixés à l’arrière du siège des grooms, le sommier d’abord, et maintenus par des courroies en cuir ou des porte palonniers équipés de lamelles d’acier souples.
Une échelle soit de bois ou bien en métal complétait ces accessoires.
Dans de rares cas un timon en trois morceaux était suspendu sous la voiture dans des étuis en cuir.
Et bien sur des lanternes, si on attelait un Drag, durant la journée, il était de bon ton de mettre les lanternes à l’intérieur du coffre avant dans des porte lanternes prévus à cet effet, et on les remplaçait par des sortes de champignons en bois de même taille.
Et c’est des règles du coaching que nous avons hérité et nous nous devons de les transmettre.